L’Antre du diable

L’archéologie du futur

Tout lecteur de polar qui se respecte s’est délecté des aventures de l’inspecteur Aloysius Pendergast, génie du FBI et gentleman bourré de tunes. Ses papas, Douglas Preston et Lincoln Child ont accouché d’un autre personnage : Nora Kelly, archéologue embarquée dans des aventures aussi fascinantes que celles de Pendergast. 

Dans « L’Antre du diable », Nora vient de se faire virer de son poste d’archéologue en chef à l’Institut de Santa Fe. Que va-t-elle devenir ? 

Elle n’a même pas le temps de rentrer chez elle que déjà elle est réengagée par un milliardaire excentrique, Lucas Tappan, pour diriger des fouilles où se serait crashé un OVNI en 1947 ! En fait de vaisseau spatial, elle-même et son équipe découvrent deux cadavres atrocement torturés avant d’être enfouis dans le désert. Comme elle n’est pas flic, elle appelle à l’aide une agente du FBI, Corrie Swanson.

Le gouvernement des États-Unis aurait-il quelque chose de grave à cacher, qui se serait déroulé à l’insu de la population en 1947 ? Disparitions, morts violentes, lumière verte non identifiée, l’archéologue, la flic, le milliardaire et les autres frôleront la mort à plusieurs reprises pour tenter de comprendre ce que dissimule cette affaire d’OVNI qui joue les méchants, alors qu’il est peut-être aussi adorable qu’un chaton. Détricoter l’archéologie du futur permettra de débusquer un vrai salopard qui se prend pour un protecteur de la grande Amérique, à Nora de retrouver son poste – singulièrement amélioré – à l’Institut, où elle prendra sa revanche sur l’odieuse présidente qui l’avait virée. 

Quant aux petits hommes verts, leur technologie laissera pantois les meilleurs scientifiques et les services secrets. Du grand Preston et Child.

Preston et Child : L’Antre du diable, Paris, J’ai lu no 13941, 479 p.

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