L’Effet papillon

La 5e enquête du Département V

Retour en arrière. Suivons la 5ème enquête de notre fine équipe, Rose plus dingue que jamais, Assad qui scandalise son chef Carl Mork en banalisant la torture, Mork qui vient de se faire sèchement plaquer par la femme de sa vie, se hâte d’en trouver une autre et, bien entendu, ne sait plus à quel sein se vouer. Et ce grand dadais de Gordon qui exaspère son chef et s’offre une petite sauterie au bureau avec Rose.

Après des recherches à n’en plus finir, tiraillés par des bouts d’infos qui ne s’emboîtent pas et la recherche désespérée d’un petit gars qui a les pires tueurs à ses trousses, prêts à tout pour le dézinguer, Assad résume en presque fin de livre la situation : un consul dans plusieurs pays africains et président d’une banque dont le directeur a été tué, un Danois qui disparaît en rentrant d’un voyage-éclair à Yaoundé, un autre individu lié à la banque et à l’Afrique qui lui aussi a disparu, un Noir inconnu au bataillon qui vivait incognito dans la maison du Consul, un programme d’aide humanitaire dont les fonds sont détournés, des criminels africains qui sèment la terreur à Copenhague… et la clé semble bien être ce petit Marco qui s’est évadé d’une espèce de secte où les enfants, très maltraités, étaient forcés de faire la manche, sous peine d’être sauvagement battus.

Et puis, il y a ce René E. Eriksen, bien plus malin qu’on l’imaginait, qui finit par se faire la belle avec le magot. Oui, mais… 

L’intégrité politique du Danemark pourrait bien vaciller.

Encore plus embrouillé que les précédentes enquêtes, « L’Effet papillon » finit pourtant par trouver un chemin logique dans la tête de l’auteur…

Jussi Adler-Olsen: L’Effet Papillon, thriller, Le Livre de Poche no 34522, Paris, 2018, 743 p.

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