littérature

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  • 8. derrière les clapotis, un Grand Cargo
    Ces dernières semaines, j’ai évoqué la jeune fille de l’étranger et le scintillement d’une étoile filante accompagnant le galop de sa fuite. Je m’étais penché sur la solitude du banc où une femme, entraperçue à quelques reprises, désormais ne vient plus. Je me suis agacé de la monotonie des canards traversant les clapotis et exprimé un désir de voyage, un pétillement sous mes semelles donnant l’impression de chevaucher un véloce Escalator.
  • 7. la jeune fille qui vient de l’étranger
    Tôt ce matin, rien ne bouge du côté du banc et de mes amours, hormis quelques canards malotrus s’installant sous le couvert des lattes. Gustave, mon samovar, souffre d’une dysfonction répétitive. La température de l’eau laisse à désirer et seul le thé au jasmin peut infuser sans risque de perdre toute saveur – trois minutes à 75°.
  • NO BLACK OUT
    Est-il possible de créer un livre d’art à partir d’images consacrées à une grande dame fantomatique, l’électricité ? Le photographe neuchâtelois Marc Renaud n’en a jamais douté, qui a relevé le défi dans un ouvrage intitulé  « NO BLACK OUT », préfacé par l’auteur chaux-de-fonnier Thomas Sandoz.
  • Histoire de l’homme qui ne voulait pas mourir
    Ce court roman – le cinquième de l’auteure – paraît affligeant de banalité. Du moins dans les premières pages. Et peu à peu, Catherine Lovey accroche l’attention du lecteur, transformant l’insignifiance en moment littéraire inattendu : une narratrice apprend à connaître son voisin de palier, Sàndor, un Hongrois, homme d’affaires qui voyage beaucoup. Leur relation est polie, sans plus, c’est qu’ils n’ont rien en commun. Elle participe à la vie de quartier, il est solitaire, replié sur lui-même.
  • 6. l’astronaute et la fourmi
    Selon Gustave, mon samovar, je suis trop obnubilé par la fille sur le banc, de l’autre côté du canal, à côté du lampadaire et sous les feuillages de l’arbre. Mercredi, la journée était ensoleillée, alors elle est apparue munie d’une ombrelle.
  • L’Homme inquiet
    Le ténébreux Commissaire Kurt Wallander, vous connaissez ? Peut-être même mieux que son papa de plume, l’écrivain suédois Henning Mankell, né à Stockholm en 1948, mort d’un cancer en 2015 à Göteborg. Écrivain de romans, théâtre, livres pour enfants, c’est avec son Commissaire Wallander qu’il est devenu célèbre dans le monde entier. Élevé par son père après le divorce de ses parents alors qu’il a un an, il se forme à travers les voyages. Parti en stop à l’âge de 16 ans, il vit d’abord à Paris, où il travaille dans un atelier de réparation de clarinettes et de saxophones. Il rejoint ensuite la marine marchande, partage son temps entre Paris et la Norvège. Puis ce sera l’Afrique, il posera son sac au Mozambique, où il créera une compagnie de théâtre, dont il sera le directeur artistique et le mécène.
  • Les Chances qu’il nous reste
    Aucun lecteur ne sortira indemne de cette lecture. Ancien sportif de haut niveau, Erwann Menthéour s’est recyclé dans le bien-être, après avoir découvert la malbouffe et les excès imposés aux cyclistes – ce qu’il était. De manière drastique, il a mené une enquête sur l’état de la planète face à nos comportements aberrants.