Les Sciences pour les nuls

Un petit brin de Léonard de Vinci

Même si vous ne pigez rien aux sciences depuis l’école, vous avez enregistré que, réfugié dans votre voiture en cas d’orage, celle-ci « faisait Cage de Faraday », vous protégeant d’un éclair assassin. Mais qui c’est, ce Faraday ? Et c’est quoi, sa cage ? Et comment elle fonctionne? Sachez d’abord – et ça plaira aux dames, un moyen sympathique d’aborder la science – que Michaël Faraday était un sacré beau gosse, élégant et Anglais. Il était surtout passionné d’électricité… pour la cage, « Les Sciences pour les nuls » vous dira tout. 

Il est également révélé que « malgré leur aspect chétif, les bactéries ont accompli des prouesses titanesques » et qu’elles ont occupé seules la terre durant 1,5 milliard d’années (c’est très vulgarisé). Et puisque nous évoquons des temps reculés, vite, un coup d’œil aux dinosaures, la famille de tous les superlatifs, le diplodocus avoisinant les 35 mètres pour un poids de 16 tonnes. Poids plume comparé à celui de son pote l’amphicoelias, 60 mètres de long, 110 tonnes et une assez bonne bouille ! Rappelons que ces braves dinos ne se régalaient que d’herbes folles. Que de kilos à porter pour notre petite planète bleue, qui « pourtant tournait » selon Galilée, présenté en pages 108 et 109.

Un petit détour très terrestre, celui de la matière, qui peut se trouver dans trois états différents : solide, liquide ou gazeux. Certes, mais par quel miracle ? – Aussi simple que l’œuf de Christophe Colomb : Un état ou un autre dépend de l’état d’excitation de cette même matière… Comprenne qui pourra ! À moins de 273.14 degrés, la matière meurt. Et en vérité, il y a bien d’autres états de la matière, pensons simplement au plasma.

De la réalité de la physique quantique, qui surprendra le lecteur béotien, à la double hélice de l’ADN, il n’y a que quelques pages à franchir dans cette petite bible qui mérite bien une place dans la collection pour les nuls, car ici, l’amateur de connaissances prendra vite conscience de son abyssale inculture scientifique ! Qu’à cela ne tienne, illuminons nos cerveaux, passons à la vitesse la lumière. Celle-ci, dans le vide, il est admis actuellement  (il y a eu d’autres propositions, la science n’étant jamais exacte pour l’éternité) qu’elle se déplace à hauteur de 299.792.458 m/s, soit, 1.08 milliard km/h. De quoi relativiser les champions des go fast !

Relevons aussi un petit détour par Marie Curie, qui offre ainsi une minuscule place aux femmes chercheuses. Ouf.

Que vous soyez amoureux des machines à vapeur, curieux de la matière noire, fasciné par les ultrasons en médecine, ou allergique à l’algèbre, cette bible illustrée est une lecture fascinante qui ne fera pas de vous un savant, mais vous révélera les horizons insoupçonnés de 200 notions.

Aussi envoûtant qu’un bon polar !