René Gori et la volatilisation du guichet de la Nederlandse Spoorwegen

Très intrigué par le billet de la rédaction du Gorilla Zeitung, j’ai décidé de me rendre à la gare d’Utrecht (Utrecht-Central) afin de vérifier ces assertions.

Muni d’un plan, d’un urinoir et d’une boussole, j’ai parcouru la ville de long en large à la recherche des voies de chemin de fer, car, comme chacun le sait, tous les rails mènent aux gares.

Hélas, ayant découvert et suivi une voie et quelques poteaux à caténaires, je constatai qu’il y avait dans un sens, un centre commercial, ses fast-foods, des cafés dans des gobelets en carton, une boutique de bibelots américains, des hamburgers multicouches et un parking à vélo, et dans l’autre, progressant jusqu’à Breukelen et la Nyenrode Business Universiteit, une tranchée à détritus bordée d’étang et de nichoirs à canards.

Demeure cette énigme : si les gares ont disparu laissant la place à des boutiques, mais d’où viennent donc les trains et leurs voyageurs ?

Ceux qui, avec un bruit infernal, ont manqué de me renverser à plusieurs reprises ce jour-là… Et sans aucune délicatesse.

Parfois, je me demande si je ne vis pas dans un monde factice, entouré par des milliers de figurants prenant leur rôle très au sérieux et répondant toujours par la négative quand je leur demande si je suis le héros d’une télé-réalité.

Demain, je vérifierai si les téléphériques existent.

A la cave, j’ai un piolet, et des chaussures de marche au grenier.

Utrecht, transports et émois publics

Originele Nederlandse versie

René Gori en de verdwijning van het loket van de Nederlandse Spoorwegen

Ik was zeer geïntrigeerd door het bericht van de Gorilla Zeitung en besloot naar Utrecht Centraal te gaan om deze beweringen te controleren.

Gewapend met een kaart, een urinoir en een kompas liep ik door de hele stad op zoek naar de treinsporen, want, zoals iedereen weet, leiden alle sporen naar stations.

Helaas, nadat ik een spoor en een paar bovenleidingpalen had ontdekt en gevolgd, ontdekte ik dat er in de ene richting een winkelcentrum was, met zijn fastfoodzaken, koffie in kartonnen bekers, een Amerikaanse snuisterijenwinkel, hamburgers in meerdere lagen en een fietsenstalling, en in de andere richting, op weg naar Breukelen en de Nyenrode Business Universiteit, een vuilnisbelt omzoomd met een vijver en eendenbakken.

Het raadsel blijft: als de stations zijn verdwenen en vervangen door winkels, waar komen dan de treinen en hun passagiers vandaan?

Degenen die me die dag met een hels kabaal meerdere keren bijna omver reden… En zonder enige fijngevoeligheid.

Soms vraag ik me af of ik niet in een nepwereld leef, omringd door duizenden figuranten die hun rol heel serieus nemen en altijd ontkennend antwoorden als ik ze vraag of ik de held van een realityshow ben.

Morgen ga ik kijken of er kabelbanen bestaan.

In de kelder heb ik een ijsbijl, en op zolder heb ik wandelschoenen.

Utrecht, vervoer en publieksevenementen

pour le plaisir et bien d’autres choses… / voor plezier en vele andere dingen…

1 commentaire

  1. Monsieur Gori, je ne connais sans doute pas aussi bien que vous cette délicieuse ville d’Utrecht, mais, émue par votre désappointement, je me suis souvenue de quelques détails qui, à défaut e vous aider dans votre recherche de Utrecht Centraal, vous permettront peut-être de la situer : elle a été construite, dans un premier temps, en 1843. Naturellement, depuis lors, elle a subi de nombreuses transformations et des agrandissements conséquents. A tel point qu’aujourd’hui, elle est la plus grande gare de la Belgique en matière de transit. Pensez : plus de 900 trains s’y arrêtent chaque jour avant de poursuivre leur trajet à travers l’Europe. Elle offre aux voyageurs 8 quais et 16 voies.
    Si vraiment vous ne parvenez pas à la trouver, je vous suggère de louer un hélicoptère qui, survolant votre ville chère à mon coeur, saura la débusquer. Je vous souhaite plein succès dans vos recherches.

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