René Gori et la chauve-souris hydrocéphale

Ce matin, très tôt, avant même que l’aurore se présente, je suis allé au grenier afin de m’enquérir de la santé de Daphné, mon amie chauve-souris hydrocéphale.

La vie n’est pas simple pour elle, alors de temps en temps, je la réconforte en l’entretenant à propos des scores du championnat de criquets, les distances parcourues, la longueur des sauts et le pédigrée des meilleurs concurrents.

Daphné m’a avoué en avoir dévoré quelques-uns à l’occasion de ses parties de chasse nocturne.

Son hydrocéphalie est aggravée par le fait qu’elle dort à l’envers et qu’il n’y a pas d’autre façon de se reposer pour les cheiroptères, pattes en l’air, tête en bas.

Pour l’instant, elle est très heureuse de ne pas avoir de troubles urinaires.

Utrecht, dans la charpente grinçante

pour le plaisir et bien d’autres choses… / voor plezier en vele andere dingen…

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