René Gori et le baobab de salon

Ce matin, le bocal de ma grenouille météo était déserté par sa locataire. Au début, je ne suis pas inquiété outre mesure connaissant sa propension à l’aventure.

Toutefois, vers onze heure, je l’ai appelé à plusieurs reprises sans obtenir de réponse.

Edwige est demeurée silencieuse et j’ai vaqué à mes occupations quotidiennes telles que passer l’aspirateur et enlever délicatement la poussière qui s’accumule sur les feuilles du baobab. Je fais pousser un de ces arbres dans mon salon, car il paraît que cela protège du réchauffement climatique, mais il faut souligner que cela donne fort à faire.

En me reculant pour admirer mon travail, j’ai posé le pied sur un truc gluant qui à fait un drôle de bruit de succion.

Je n’avais jamais remarqué cette chose auparavant et je l’ai déposé dans la poubelle avant que cela n’imprègne le tapis.

Toujours aucune nouvelle d’Edwige, mais je ne désespère pas.

Utrecht, en attendant le bulletin météo du soir

Originele Nederlandse versie

René Gori en de baobabboom

Vanmorgen was de pot van mijn weerkikker verlaten door zijn huurder. Eerst was ik niet zo bezorgd, omdat ik zijn neiging tot avontuur kende.

Maar rond elf uur belde ik haar verschillende keren zonder antwoord te krijgen.

Edwige zweeg en ik ging verder met mijn dagelijkse bezigheden: stofzuigen en voorzichtig het stof verwijderen dat zich op de bladeren van de baobabboom ophoopt. Ik kweek zo’n boom in mijn woonkamer omdat ik hoor dat het beschermt tegen de opwarming van de aarde, maar het is veel werk.

Toen ik achteruit stapte om mijn werk te bewonderen, stapte ik op iets slijmerigs dat een grappig zuigend geluid maakte.

Ik had dit nooit eerder opgemerkt en heb het in de vuilnisbak gedaan voordat het tapijt doordrenkt raakte.

Nog steeds geen woord van Edwige, maar ik geef het niet op.

Utrecht, wachtend op het avondweerbericht

pour le plaisir et bien d’autres choses… / voor plezier en vele andere dingen…

1 commentaire

  1. Monsieur Gori,
    vous me décevez beaucoup en n’avouant pas que vous avez tué Edwige par inadvertance. Vous êtes d’ordinaire très attentif et plutôt honnête. Là je me demande si vous n’avez pas fumé la moquette dans un moment d’ennui. Reprenez-vous, que diable.

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