La Ville d’Utrecht (pas celle qu’on imagine, mais celle qui existe quelque part) se prépare pour la fête, alors mon cœur bondit de joie et je propose une figure agréable à mon miroir.
Depuis trop longtemps, je vivais avec une sœur nouvelle, la monotonie.
Je somnolais devant l’absence de désirs et d’aventures, ruminant les anecdotes passées et observant les castors disputer aux canards la portion du canal établie sous mes fenêtres.
Je demeurais dans le silence d’une ville oubliée, disparue et désertée de ses habitants, une ville dans la sidération d’une pandémie, mais cette fois-ci sans maladies autres que celles qui ternissent et rabougrissent les âmes humaines.
Puis après l’aube, le bruit du clapet de ma boîte aux lettres…