Selon Gustave, mon samovar, je suis trop obnubilé par la fille sur le banc, de l’autre côté du canal, à côté du lampadaire et sous les feuillages de l’arbre. Mercredi, la journée était ensoleillée, alors elle est apparue munie d’une ombrelle.
Catégorie : les chroniques élastiques
5. le poids d’une plume
Depuis plusieurs jours, le brouillard s’est installé à Utrecht.
L’eau des canaux, restée chaude de l’été, frémit avec l’arrivée des premières fraîcheurs automnales. Dès le matin, les fumerolles valsent entre les nénuphars. Petit à petit, la chorégraphie des vapeurs s’élance vers le ciel. Dès l’aube, cette ville des Pays-Bas s’imprègne d’une allure londonienne.
4. Gustave le samovar
Depuis plusieurs jours, le brouillard s’est installé à Utrecht.
L’eau des canaux, restée chaude de l’été, frémit avec l’arrivée des premières fraîcheurs automnales. Dès le matin, les fumerolles valsent entre les nénuphars. Petit à petit, la chorégraphie des vapeurs s’élance vers le ciel. Dès l’aube, cette ville des Pays-Bas s’imprègne d’une allure londonienne.
3. le hoquet entre les mots
De ma fenêtre, je regarde les canards qui défilent sur le canal. Ils laissent un sillage qui se dilue dans les herbes immergées de la rive.
2. costume rouge et boutons dorés
Pour ceux qui s’en souviennent, dans la brocante de la rue des Cigognes, j’avais acheté une écritoire.
Mon regard avait été attiré par des babioles étalées derrière la vitrine et j’avais franchi la porte du magasin. La sonnette reproduisait le son de « Big Ben », le « Grand Ben » de Londres.
1. au commencement
publié le Tout a un commencement, mais parfois, la chose elle-même ne sait rien de son commencement. Pour ma part, je ne sais pas quand j’ai commencé, mais je sais que je continue. J’ai un soupçon sur le début, cet instant où est apparu le point départ. Je me trouvais à la rue des Cigognes.… Poursuivre la lecture 1. au commencement