René Gori et l’autopsie du passé

J’ai toujours hésité à porter la cravate, car je trouve que ça confère un air sérieux.

Devant la difficulté de choisir la couleur, j’ai renoncé.

C’est vrai à la fin, avec un rouge profond on n’a pas la même tête qu’avec un vert militaire et le bleu s’accorde difficilement avec mes yeux qui sont d’une teinte turquoise et fragile.

J’ai exactement le même problème avec les nœuds papillon, en conséquence je veille à conserver une tenue décontractée, alors les gens me regardent toujours comme si j’avais quatorze ans… la suite à lire sur la page dédiée

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René Gori et la danse de la girafe

Le banc donnant sur la rive d’en face est le promontoire d’une déception renouvelée, car je reste seul avec le nez sur les nénuphars qui dérivent au fil du courant.

Refusant de me désagréger, je me réfugie dans la nostalgie des souvenirs, et ceux-ci, éveillant des joies enfantines, redonnent de la cohérence à ma vie… la suite à lire sur la page dédiée

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René Gori et la vis perdue

Certains se souviennent… La semaine dernière, j’avais entrepris le démontage et la réparation de mon aspirateur.
Tout s’était déroulé parfaitement, mais je n’avais pas trouvé la cause de sa défaillance, écueil m’obligeant à demander l’assistance d’un pays neutre.

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René Gori et l’aspirateur cacochyme

Utrecht n’est pas une ville à la propreté légendaire, certes moins crasseuse que Paris, mais pas aussi impeccable que les insipides villes helvétiques.

Durant ma jeunesse, souffrant d’une anomalie pulmonaire, ma famille et un organisme caritatif me permirent de séjourner sur une montagne suisse dans une ville au nom imprononçable.

Accueilli par des gens adorables, incapables de la moindre méchanceté comme de toute décision, j’en revins un peu plus gras, mais tout autant malade.

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René Gori et les habits gris

Dans la rue la plus clinquante d’Utrecht, trône le musée officiel de l’art moderne, un bâtiment carré sans fenêtres avec l’apparat lisse d’un empilement de plaques en marbre noir : « Le Collapse  Muséum », le LCM pour les habitués.

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René Gori et la lucidité républicaine

La réunion populaire à propos de la rénovation de ma barrière a été une déception. J’ai fermé la salle, payé l’émolument demandé et rendu les clefs au concierge.

Heureusement, il m’a fait cadeau du nettoyage, car personne n’était venu.

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René Gori et la consultation populaire

Il y a peu, m’interrogeant sur le monde et les conséquences du non-respect des contingences, j’étais tombé sur une grande tache de rouille s’attaquant à l’un des montants de la barrière protégeant mon jardin des intrusions.

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René Gori et la grande rouille

Il y a peu, m’interrogeant sur le monde et les conséquences du non-respect des contingences, j’étais tombé sur une grande tache de rouille s’attaquant à l’un des montants de la barrière protégeant mon jardin des intrusions.

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René Gori et les galopades poétiques

Ce que j’aime dans les barrières, c’est la rigueur et la régularité des montants.

Elles pourraient céder à la facilité et considérer qu’une fantaisie, qu’un pilier plus haut que les autres, qu’une couleur différente peinturlurant une section restreinte ou qu’une forme variant selon l’orientation, leur permettraient une singularité attirant l’attention des quidams.
J’ai toujours estimé qu’il était nécessaire de maintenir une cohérence indéfectible dans le mobilier urbain afin de garantir la stabilité d’une société.

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René Gori et le mystère des trains antihoraire

Aujourd’hui, dans ma boîte aux lettres, un courrier synthétique, mais empathique, notifiait que mon offre spontanée au poste d’expert en expertise, selon l’agence pour l’emploi, ne pouvait être retenue malgré mes excellentes références.

L’univers bureaucratique ne peut percevoir l’indéniable apport qu’apporterait ma participation au système, alors je me contenterai d’observer sa déliquescence inévitable.

Je me suis demandé si la courbure des rails des chemins de fer était identique sur l’ensemble du réseau ou si des variations significatives étaient constatées selon l’inclinaison des parcours.

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