L’archéologie du futur Tout lecteur de polar qui se respecte s’est délecté des aventures de l’inspecteur Aloysius Pendergast, génie du FBI et gentleman bourré de tunes. Ses papas, Douglas Preston et Lincoln Child ont accouché d’un autre personnage : Nora Kelly, archéologue embarquée dans des aventures aussi fascinantes que celles de Pendergast. Dans « L’Antre du… Poursuivre la lecture L’Antre du diable
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Câlin papillon
Un bol de tendresse dans ce monde de brutes L’auteur Christian Lecomte est écrivain et journaliste. Après plusieurs publications, il publie « Câlin papillon », un petit roman bouleversant de tendresse, qui traite de l’amour durant la pandémie. D’un côté, une famille africaine, papa, maman, Lullaby, le grand-père mi-tutsi mi-hutu ; de l’autre, un clan bien genevois,… Poursuivre la lecture Câlin papillon
Électre à La Havane
Fais gaffe à ton cigare Amis du polar, Leonardo Padura, ça vous dit quelque chose ? Il fait partie de ces écrivains qui ont fait du genre le plus tendance de la littérature un petit chef-d’œuvre à chaque parution. Ce curieux auteur, passionné de latin qu’il a étudié à la faculté de philologie de La… Poursuivre la lecture Électre à La Havane
À peine un petit mouchoir bleu
Le courage de vivre C’est un tout petit livre sous couverture coquille d’oeuf. Sobre, esthétique. A peine entamé, le lecteur comprend qu’il le lira d’une traite, tant l’écriture est élégante, riche, fluide. Celle qui apparaît aujourd’hui comme la meilleure poétesse suisse francophone – même si elle est à moitié Française, mais Jurassienne d’adoption, Françoise Matthey… Poursuivre la lecture À peine un petit mouchoir bleu
Le Gouffre du cafard
Dunia Miralles s’est taillé une place de choix dans la littérature romande. Traitant de sujets controversés – toxicomanie, dépression, questions liées au transgenre et autres – elle a écrit des romans, des nouvelles et de la poésie, ouvrage illustré agrémenté d’un CD.
Elle vient de publier Le Gouffre du cafard dans la collection Uppercut chez BSN press, sur proposition de Giuseppe Merrone, le boss de la maison d’édition lausannoise.
Récit de soft horreur – on n’est pas dans Massacre à la tronçonneuse –, l’histoire raconte une vengeance, de manière minutieuse, ciselée, assez jouissive.
Pas de fusils dans la nature
Non, ce ne sont ni les loups, ni les renards, ni les ours, ni les lynx, les nuisibles, mais bien les chasseurs. L’étude fouillée, argumentée, vérifiée du biologiste et naturaliste Pierre Rigaux, « Pas de fusils dans la nature » fait froid dans le dos. Plus besoin d’aller visionner des films d’horreur, lire le comportement de ces tueurs en série soutenus par les politiques donne envie de vomir… si ce n’est de sortir sa kalach.
Le Royaume des enfoirés
Elle s’appelle Petite Merdeuse, dite PM. Une corneille domestiquée qui assiste, bien impuissante, à la disparition des Enfoirés – les humains ainsi qu’elle les appelle. Elle menait une vie agréable avec Big Jim, son maître alcoolique et Dennis « un limier doté d’un QI d’opossum trépassé… qui passe 94% de son temps à se lécher les couilles ». Ainsi parle PM.
L’Argentin
Mal connu en Suisse francophone, où il est peu traduit, Klaus Merz est né et a grandi en Argovie. Il vit à Unterkulm. Né en 1945, il a été enseignant et a publié une vingtaine d’ouvrages depuis l’âge de 22 ans : poésie, romans, nouvelles, récits pour la jeunesse. Il porte à la forme courte un amour particulier. Raison pour laquelle la poésie, qui lui permet une écriture elliptique, lui convient.
L’Île du Serment
Écossais vivant en France, Peter May signe un roman insulaire avec cette « Île au Serment », qui se déroule entre les Hébrides, en Écosse et l’Archipel canadienne de la Madeleine, sur l’Île d’Entrée, 7km2, austère, pluvieuse, où vivent une centaine d’habitants.
Le flic Sime Mackenzie, de la Sûreté de Québec, accompagne une équipe d’enquêteurs – dirigée par son ex-femme – en tant que traducteur. Il est le seul à parler anglais, langue toujours en cours sur l’Entrée, où sont installés des Écossais déplacés durant la grande famine de la pomme de terre (à cause du mildiou) au 19ème siècle.
Dystopique cahier 1
Mia a presque 15 ans. Elle estime que le monde tourne à l’envers du bon sens. Son papa est du même avis, mais il ne veut pas faire de vagues. Par contre, sa maman est à fond dans le système qui tient en laisse les citoyens sous prétexte de bien-être. Pour surveiller le peuple, le robot-chien « Thalès, le chien santé-sécurité toujours à tes côtés », qui relègue Big Brother au rang de gadget pour nourrisson.
Échapper à Thalès est le but de Mia, de son père et d’un petit voisin qui ne supportent plus cette vie propre, en ordre, sanctionnée et tellement ennuyeuse.