4. le bal des parfums

La beauté de l’autre se comprend par le dépassement de ses propres préjugés. Édouard emprunte le chemin de ce qu’il considère être la géographie des laideurs en détaillant le visage de Gisèle.

3. une flaque d’urine

Édouard s’interroge en regardant la pauvre forme recroquevillée devant lui.

« À partir de quelle variance peut-on considérer le comportement des humains comme étrange ? »

Cette femelle qui ce matin ramassait les crottes dans sa cage, d’un geste, il pourrait lui briser le cou et en faire une chose molle avec laquelle il jouerait, puis se lasserait et abandonnerait sur le talus bordant le bassin. Personne ne lui reprocherait d’avoir défendu son territoire et la faute serait rejetée sur l’imprudente.

2. le doigt du gorille

Édouard s’interroge en regardant la pauvre forme recroquevillée devant lui.

« À partir de quelle variance peut-on considérer le comportement des humains comme étrange ? »

Cette femelle qui ce matin ramassait les crottes dans sa cage, d’un geste, il pourrait lui briser le cou et en faire une chose molle avec laquelle il jouerait, puis se lasserait et abandonnerait sur le talus bordant le bassin. Personne ne lui reprocherait d’avoir défendu son territoire et la faute serait rejetée sur l’imprudente.

1. la nuit du gorille

Dans la nuit crépue, les liserés des reflets lunaires, trop fins, ne répandent pas la clarté espérée par les animaux apeurés. Tout le zoo bruisse de plaintes étouffées et de gémissements fluets. Les plus faibles scrutent l’obscurité et sondent vainement la profondeur des ténèbres craignant le surgissement d’un prédateur. Cette agitation persiste jusqu’au moment où Édouard, le grand gorille au dos argenté, émerge de sa cage et s’engage vers la partie de son enclos équipée d’un balcon. Il se suspend et se balance à la corde permettant de rejoindre le sol. Lassé du jeu, il se laisse glisser.