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ATTENTION cet article est en cours d’écriture et n’est qu’une ébauche modifiable
Cet avertissement sera supprimé dès qu’il sera considéré comme terminé
culture et crises hydriques
Les bassins culturels sont des territoires définis par leurs géographies, comme le sont les bassins versants et leurs vallées alimentées de ruisseaux, de rivières et de fleuves.
Un chemin s’est tracé au fil des ans, des populations se sont fixées entretenant des activités culturelles ou des moulins à aubes rythmant le courant. Dans les deux cas, nous pouvons parler d’une existence naturelle où la part indigène est inscrite et demeure dans la société, dans la réalité d’un territoire et du rythme renouvelé des pluies.
Les gens, sur place, connaissent les besoins et les moyens, calibrent leurs initiatives en tenant compte du réel des situations, établissent l’ambition de leurs cultures, qu’elles soient végétales ou artistiques.
Puis surviennent les bouleversements.
Par exemple, la crise climatique avec son lot de problèmes hydriques mettant à mal l’agriculture, ou, dans le cas de la culture, le corsetage des finances ne tenant pas compte de l’augmentation des besoins.
Dans les deux cas, nous assistons à une diminution des flux et des réserves engendrant une précarisation des intervenants.
S’affrontent alors, principalement, deux manières de traiter les crises, l’une que l’on peut qualifier de productiviste et l’autre de symbiotique.
Dans le premier cas, l’action consiste à influer de manière massive sur l’outil de production afin de générer ou garantir la croissance la plus importante possible, en escomptant sur un ruissellement irriguant l’ensemble jusqu’aux parties les plus éloignées.
Dans le second cas, il y a la recherche de l’équilibre entre les parties en veillant à ce que chacun conserve sa place dans le biotope, qu’aucune espèce ne prenne le pas sur l’autre et ne la fasse disparaitre.
Je chercherai les points de comparaison en agriculture et culture, à la fois dans l’origine des crises, dans les moyens utilisés afin de les surpasser ou de les occulter, et, enfin, sur une évaluation des résultats probables de la politique retenue.
hypothèse sur les origines
L’ancienne principauté de Neuchâtel, devenue république, a conservé des habitudes héritées de pratiques aristocratiques. Le cœur du pouvoir s’inscrit encore dans une verticalité de classe et de sachants. Si la culture se démocratise, son évaluation reste l’apanage d’une élite, maitresse des compétences et le plus souvent établie sur le littoral et son confort.
Une équitable répartition de l’argent de la république s’en trouve altérée (à ce titre, voir la disparité des subventions cantonales entre deux structures équivalentes, soit le CCN à Neuchâtel et le Centre de Culture ABC à La Chaux-de-Fonds).
Pourtant, parfois, il y a le déplacement des moyens, quittant le littoral pour la montagne. Dans ce cas, le premier réflexe de l’élite dirigeante est de garder le contrôle en investissant les structures décisionnelles (capitale culturelle correspond à ce schéma).
De manière générale, les décisions du château sont inappropriées à la culture et aux pratiques locales. Elles installent un modèle qui est le reflet des usages de régions mieux dotées, par exemple, Vaud et Genève, mais sans en avoir les moyens.
Pour faire une métaphore amusante, la même déliquescence que le défilé militaire désordonné et grinçant voulu par D. Trump en regard des parades impeccables et effrayantes de la Corée du Nord.
Autrement dit, les décisions demandent des efforts supérieurs aux moyens disponibles et engendrent d’inévitables effondrements – des gestes vains avec l’espérance d’inscrire le canton au panthéon de la notoriété.
Battements désordonnés d’un nageur se noyant, car se refusant à l’apprentissage, long, persévérant et sans éclat de la nage.
la capitale est une mégabassine
Pour pallier aux échecs récurrents de la politique culturelle, le système dominant a choisi de se saisir d’un projet d’importance capable, le temps d’une année, de faire oublier la précarité et les difficultés de la scène culturelle des montagnes.
En France, à Sivens, les élites dominantes ont décidé d’installer une mégabassine pour résoudre la pénurie d’eau dans l’agriculture. Par cette action, elles ont accéléré les disparités et attisé les divergences entre les agriculteurs, entre ceux qui auront accès à la manne et ceux qui verront leur situation péjorée. La situation est rapidement devenue explosive, nécessitant l’intervention des moyens de police et la répression judiciaire.
Dans les deux situations, il faut dépasser les artifices et regarder en détail ce que signifie une mégabassine, qu’elle soit aquifère ou culturelle, et en envisager les conséquences futures.
les résultats probables
à faire…
conclusion
à faire…
en attendant, ceci ne sera jamais un Degas

les articles publiés
le plan des articles à venir
ici ce construit le plan des hypothèses qui seront publiées. Il ne s’agit pas de se coller à l’actualité, mais de prendre le temps nécessaire une cristallisation..
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