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les derniers articles à ce jour

  • Dialogues en public
    S’il existait une rubrique « destin exceptionnel promis à l’enfer », sûr que Pier Paolo Pasolini occuperait une place de choix sur le podium. Maîtrisant plusieurs disciplines, principalement culturelles – écriture, poésie, peinture, journalisme, enseignement, traduction, dramaturgie, arts visuels, il fut aussi acteur, scénariste et réalisateur. 
  • Croire aux fauves
    Nastassja Martin est anthropologue, spécialiste des populations arctiques. Le 25 août 2015, au Kamtchaka, alors qu’elle est partie marcher en solitaire dans les montagnes où plus aucune flore ne pousse, elle se retrouve nez à museau avec un ours. La rencontre improbable de ces deux super prédateurs ne peut s’inscrire que dans le sang, car ni l’un ni l’autre, trop surpris, ne songe à fuir. Les griffes de l’ours lacèrent une jambe, tandis que sa gueule broie la moitié du visage de la femme. À l’aide de son piolet, elle blesse la bête qui prend la fuite. Les secours viendront, des heures plus tard. Transportée par hélicoptère vers un hôpital qui vit encore à l’heure de l’ère soviétique, elle affronte la souffrance, les questions sans réponse, les opérations, l’impatience de retrouver la liberté, elle qui est attachée à un lit d’hôpital d’une chambre évoquant le goulag. Elle ne doit pas bouger, ainsi en a décidé une équipe médicale, ravie de soigner cette étrangère miraculée.
  • À pied d’œuvre
    Si un auteur lit ces quelques lignes, il ne sera pas surpris – mais peut-être rassuré – d’apprendre qu’il n’est pas le seul à gagner 0,0005 centime de l’heure pour son job d’homme ou de femme de lettres, oh combien chronovore et contraignant. 
  • Guerre nucléaire. Un scénario
    Roman d’horreur ? Enquête sur une terreur potentielle ? Récit prémonitoire ? Simple délire d’une auteure opposée au nucléaire ? Bien que la presse américaine ait estimé que le livre d’Annie Jacobsen était une non-fiction, l’écrivaine et journaliste est très claire : après dix ans de recherches et d’interviews de dizaines d’experts et consultation d’une masse impressionnante de documents déclassifiés – même si d’innombrables pages étaient totalement masquées par une épaisse couche d’encre noire, elle a bel et bien imaginé la pire dystopie possible : la fin de l’humanité. 
  • Le Chat du bibliothécaire : Succès mortel
    Le polar trash a le vent en poupe depuis des années. Plus il y a de viscères étalés, d’hémoglobine jaillissante, plus les meurtres sont odieux et racontés avec force détails, plus, apparemment, les lecteurs se lèchent les babines, si ce n’est les neurones. À l’époque des effroyables violences qui parsèment la planète, avec de vrais monstres adoubés par des politiques à l’agonie, le polar insoutenable de brutalité, lui, en miroir, fait sonner le tiroir-caisse des éditeurs et des libraires.
  • Les Sciences pour les nuls
    Même si vous ne pigez rien aux sciences depuis l’école, vous avez enregistré que, réfugié dans votre voiture en cas d’orage, celle-ci « faisait Cage de Faraday », vous protégeant d’un éclair assassin. Mais qui c’est, ce Faraday ? Et c’est quoi, sa cage ? Et comment elle fonctionne? Sachez d’abord – et ça plaira aux dames, un moyen sympathique d’aborder la science – que Michaël Faraday était un sacré beau gosse, élégant et Anglais. Il était surtout passionné d’électricité… pour la cage, « Les Sciences pour les nuls » vous dira tout.