2010 – même en terre – Thomas Sandoz

Un jardinier est chargé du quartier des enfants d’un cimetière municipal. Cette situation réveille en lui le souvenir de lointaines tragédies. Avec l’imagination en rempart contre la souffrance, il se réfugie peu à peu dans une vie parallèle où chacun de ses gestes quotidiens a valeur d’œuvre réparatrice. Sans pathos, sans morbidité déplacée, juste pour contrer la maladie de l’oubli, Thomas Sandoz se mesure à l’un des ultimes tabous, celui de la mort des enfants en bas âge. Un récit entre ombres et lumières, retenu et désarmant.

dessin de couverture de Mandril

Prix Schiller 2011

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