Couturier s’était endormi rapidement, emporté par le sommeil lourd qui suit l’amour. Ginette, éveillée, demeurait songeuse et s‘inquiétait de son manque de prudence, évaluait la folie de coucher avec un inconnu dès le premier soir. Étendue nue sur les draps, elle n’arrivait pas à dissiper les chaleurs partagées durant les ébats et s’étonnait de la perdurance d’une sensation si profonde. La nuit était dans son dernier tiers et elle pensa qu’elle ne dormirait pas, guettant l’apparition du matin blafard et ressentant la gêne provoquée par cette triste lumière révélant la faiblesse des corps. Sur le visage de l’homme endormi, une coulée de bave dévoilait cet aspect enfantin que les garçons dissimulent vainement et qui apparaît lorsque l’inconscience efface le contrôle de soi, qu’une âme prétendument vaillante se courbe, qu’une brise disperse les feuilles de l’automne.
La nature des choses changea imperceptiblement, comme si le silence de la nuit, qui n’est pas un vrai silence, devenait une profondeur, un antre d’où émergent les monstres, alors le bruissement imperceptible se transforme en un vrai silence – une attente, cet espace suspendu avant la note.
Ginette s’était redressée, les oreilles aux aguets, cherchant à percevoir les premiers indices de l’événement qui allait immanquablement se produire. Rapidement, elle comprit. Du lointain, d’abord étouffé par la distance, puis de plus en plus clairement, provenait le rythme nonchalant d’un cheval s’avançant sur les pavés, un trot produisant des claquements d’une sonorité métallique résonnant gaiement entre les façades des maisons. Une plume tombée de nulle part tourbillonna devant elle, se déposa sur sa main qu’elle replia instinctivement. À cet instant, sous les fenêtres de Couturier, l’animal s’arrêta.
À côté d’elle, l’homme sommeillait profondément, alors seulement, elle se leva, retira l’étole rouge de sa valise et rejoignit la monture qui patientait. D’un regard, elle balaya la rue et les maisons autour d’elle et fut rassurée, car tout le monde dormait, personne n’aurait le loisir de s’étonner d’une fille nue traversant la ville sur ce magnifique destrier, une bête d’une élégance similaire à Bucéphale, le fidèle cheval d’Alexandre Le Grand. Passant son bras autour de l’encolure, elle se hissa avec légèreté. L’animal n’avait pas de rennes, car il n’était pas un de ces canassons qui se laissent guider et savait parfaitement où mener sa cavalière. Il partit d’un petit galop et tourna le coin après le canal.
La malveillance naturelle sait parfaitement se tenir à distance souvent cachée par les replis des rideaux qui ornent les fenêtres en dissimulant ses yeux de voyeur, elle engrange les détails qui permettront de colporter, plus tard, le fiel et la bile de la méchanceté en se drapant du droit à l’ordre et à la morale. La voisine de Couturier, qui était porteuse de ce défaut de caractère, eut un rictus mauvais : « l’homme nu le matin, la fille à poil le soir, cet homme est un goret… Un fornicateur ». Après la disparition du cheval, n’ayant plus rien à espionner, cette mégère malsaine s’enfonça dans l’obscurité de son appartement en ruminant les piques à venir.
Dans une villa moderne, une sorte de cube en béton dessiné par une architecte américaine et ornée pas un « home interior designer » hollandais, la cheffe de service des acquisitions picturales du Colapse Museum anesthésiait sa solitude à l’aide d’un Brandy, laissant reposer ses jambes dénudées sur le canapé en cuir de buffle, seulement vêtue d’un négligé de soie et d’organdi, assemblage dévoilant malgré lui, le haut d’une poitrine sèche. Elle avait la gorge nouée par les effets d’une tristesse refoulée et incomprise, refoulée principalement à cause de son orgueil et de son désir à définir l’existence comme une suite de calcul fixant les échanges avec les autres dans l’unique perspective des bénéfices et des coûts. Personne ne s’était accroché à elle, car toujours, son humanité demeurait lisse. Ce trait de caractère avait ruiné sa vie sentimentale, éparpillant ses aventures entre de nombreuses périodes de solitudes, mais s’était révélé fort utile dans le choix des œuvres et des placements sur le marché de l’art. Sa compétence financière avait fait d’elle une experte respectée par la bourgeoisie culturelle, bien mise et progressiste du Landerneau. Les nuits, elle s’ennuyait devant la projection de films pornographiques, conservant un verre à la main en sirotant et profitant d’un « home cinéma » à l’image d’une qualité exceptionnelle et d’un son à la perfection numérique et augmenté. Les jappements énamourés des comédiennes se mélangeaient aux râles graves des étalons jusqu’à l’aboutissement, soit le feu d’artifice final d’un orgasme de comédie. Parfois, d’une main égarée, elle se joignait à la scène projetée, se laissait aller à des pratiques dont elle maquillait l’indécence avec le subterfuge de croire à la découverte et l’expérimentation d’œuvres érotiques, ignorées du grand public, films d’art et d’essai qui, un jour, trouveraient place dans la grande salle d’une pinacothèque.
Le salon, muni d’une cuisine ouverte, se développait sur toute la surface de l’édifice. Un escalier menait à l’étage, là où se trouvait le bureau, la grande salle d’eau et une chambre à coucher avec un futon posé à même le sol. Par un ingénieux système, les armoires étaient dissimulées à l’intérieur des murs et ceux-ci, blancs, apparaissaient parfaitement homogènes et sans accrocs, presque satinés. Seul, à côté de la couche, un vase noir permettant de faire brûler des bâtons d’encens rompait l’ordonnancement de la pièce et donnait une légère impression de rupture, comme une petite folie involontaire échappée d’un esprit sévère. Partout ailleurs dans la maison, sur les parois, et toujours à une distance respectable des unes et des autres, étaient accrochées des créations contemporaines qu’il est inutile de décrire ici.
Au fond d’une armoire, sous la poussière s’égrenant avec le temps passant, gisait l’œuvre d’une artiste que personne ne connaissait en ville, hormis la cheffe de service. Un simple travail au fusain d’une beauté pure et invendable, parce que la femme qui en était l’auteure ne provenait pas d’un monde que l’on reçoit.
Menue et grassouillette, Géraldine avait été éjectée de l’école et manifestement destinée à reprendre les places de son père. La journée, à l’arrière d’un camion poubelle. Le samedi, derrière le grill du club de foot à retourner les saucisses. Le mercredi soir, au café à la table des joueurs de cartes, mais contrairement au paternel, sans participer et patientant à l’endroit où les hommes laissent mollement trainer leurs mains. Les dimanches, à garder le banc au fond à l’église où s’entassent les gueux, puis marcher jusqu’à l’étang et attendre que se termine le week-end, redouter le lundi et le travail avec l’odeur des ordures mélangé aux effluves du diesel.
Le vieux avait crevé sans prévenir avant la retraite en lui laissant un modeste appartement humide dans un immeuble populaire.
Depuis, elle vivait dans les meubles du disparu, n’avait pas immédiatement osé se débarrasser des caleçons et ne toucha pas au tiroir des trucs pour adultes avant la Pentecôte de l’année suivante. Contrairement à ses craintes, elle ne trouva rien d’affolant, juste une boîte de fusains et un livre : apprendre à dessiner pour les nuls. Elle s’y colla les dimanches suivants, délaissant la messe et réalisa des essais sur le dos des pages d’un calendrier acheté aux pompiers. Ce fut un travail fastidieux, des gestes recommencés jusqu’à atteindre ce moment où le trait devient exactement ce que l’on désire. Arrivée à ce stade, elle vagabonda dans son imaginaire et dessina ce qui émergeait de son esprit, trouva un équilibre et sa vie se transforma. Le temps n’était plus du temps, mais un écoulement. Ses cheveux devinrent une grande natte qu’elle ne coupa jamais. Parfois, elle se payait un cinéma, une magie qui lui permit de comprendre qu’elle était devenue une personne réelle, alors elle se demanda si un jour, elle saurait lire un livre.
Un nouveau courage éclairait sa vie, une nouvelle assurance avait changé sa posture. Elle mangea moins de saloperies, céda sa place derrière les grillades du club, fit de longues promenades au travers des forêts et commença à percevoir dans le jeu des nuages, des images et des formes qui égayaient l’âme.
Un jour, elle tria dans ces dessins et choisit celui qui lui plaisait le plus, le roula, tenu par un élastique, et l’entreposa dans son casier au travail. Elle s’était décidée à se rendre au musée, sitôt ses tâches terminées, afin de le présenter à une personne compétente, de recueillir cet avis et de s’en instruire pour progresser.
En fin d’après-midi, trop curieuse et pressée, elle n’alla pas à la douche, conserva son gilet jaune sur sa tenue d’éboueuse et se précipita à la réception du Colapse Muséum. Elle fut accueillie fraîchement par un jeune réceptionniste à la barbe millimétrée, aux lunettes cerclées de mauve, et muni d’un badge indiquant qu’il s’appelait Joséphine :
– Pour la réparation des « water’s », c’est trop tard.
-Heu… Les Wat ?… Bonjour, monsieur… J’ai un truc à montrer.
Il la détailla avec un air suspicieux, presque vexé et enfin lâcha :
-Ce rouleau ?… Ça a l’air poisseux.
-Ben, peut-être que c’est joli à l’intérieur, moi j’sais pas… Faut le montrer.
Le préposé à l’accueil décrocha le combiné du téléphone, lissa le rabat de son uniforme, se cala au contre le fond du fauteuil et composa le numéro abrégé de la cheffe de service des acquisitions. Après trois sonneries, elle répondit. Une sorte de gargouillis incompréhensible pour Géraldine depuis l’endroit où elle se tenait. L’homme expliquait :
-Une cantonnière… Non, pas cantinière… Cantonnière… Oui, c’est ça… Elle a trouvé un rouleau… Je pense qu’elle trouve ça beau… Elle dit que c’est un truc à montrer… D’accord, je la retiens, mais ça serait gentil de faire vite… Vous verrez par vous-même… Oui, une éboueuse… Je sais… Parfois ils trouvent des merveilles… Je sais… À tout de suite.
Raccrochant, relevant la tête, il indiqua à Géraldine le coin de la salle où se trouvaient l’automate à boisson et le meuble à cartes postales :
-Laissez le rouleau sur le comptoir.
-Mais…
-Allez attendre là-bas, elle arrive… Là-bas… Tout là-bas… Merci… Oui, merci…
Comme Géraldine hésitait encore.
-Là-bas, je vous ai dit.
Elle s’éloigna, il fut manifestement soulagé, poussa discrètement un ouf de satisfaction et réajusta ses binocles.
Au loin, dans le musée, une porte couina à la manière dont le caoutchouc d’un battant se coince et glisse difficilement sur des carreaux vitrifiés. Une série de pas rapides se déclencha, ceux d’une femme déterminée qui s’élance, traversant un vaste espace vide en laissant résonner avec plaisir les claquements d’une démarche autoritaire. La cheffe de service déboula, mais marqua un temps d’arrêt en percevant cette odeur indéfinissable qui traînait dans l’atmosphère, renifla, dominât un rictus répulsif, se précipita sur le rouleau, fit sauter l’élastique, fronça les sourcils et bascula sa tête sur le côté afin de mieux observer ce qu’elle avait sous les yeux. Après un temps, l’homme indéterminé se risqua :
-La madame, c’est la « chose »… Là-bas… Qui a trouvé ce truc.
-Ne bougez pas, je vais voir.
Elle se dressa à la manière des gens qui veulent montrer qu’ils savent ce qu’ils font et se jettent en avant vers les inconnus afin de les repousser ou de les soumettre. En progressant, elle scanna Géraldine de la tête aux pieds et estima qu’il serait de bon ton de la tutoyer, tout en exigeant qu’elle, en inférieure, reste polie. Elle se devait d’établir une hiérarchie infranchissable et de maintenir « la chose »à sa place, dans le troupeau des gens inutiles, à l’évidence ici, une puante.
-Salut… C’est toi qui as déniché ça ?
-Ce que, madame…
-C’est splendide, c’est rare… Dans une poubelle ?
-Ce que, madame, je ne l’ai pas trouvé.
-On te l’a donné ?
-Non…
-Vendu ?
-Ben…
La cheffe supposa que la visiteuse espérait soutirer de l’argent, mais elle n’allait pas se laisser faire par une moins que rien et changea de stratégie, faisant comme si soudain une révélation s’était produite et avait corrigé le jugement de valeur précédent.
-C’est joli, mais ça ne vaut rien, je ne pourrai pas t’en donner grand chose… Tu comprends ?
-C’est que c’est moi… Qui l’ai fait.
La cheffe de service glissa encore une fois son regard sur l’éboueuse, laissa son dégoût apparaître sur son visage en scrutant la chasuble maculée de chiures de mouches et claqua sèchement :
-Ne raconte pas d’histoires…
-Mais…
Elle toisa l’inconnue. Un dessin si parfait ne pouvait pas être l’œuvre d’une fille si sale, si médiocre, si odorante, et dont le vocabulaire semblait enlisé dans la fange quotidienne des gens de rien. Les lieux de l’art, galeries, théâtres, musées, palais des Beaux-Arts ne sont pas de ces espaces où se croisent toutes les couches de la société comme le sont les gares, mais bien des domaines exempts d’insignifiance. Il faut de la classe, que l’on soit visiteur, créateur, mécène ou administrateur pour accéder aux paradis de l’esthétisme et aux fortunes du bon goût. C’est une forteresse qui se mérite par l’argent ou la naissance, c’est une place forte qui se préserve des autres, les « choses », susceptibles de faire un selfie avec Mona Lisa en arrière-plan ou de péter devant un Rembrandt. Une colère incompressible grandit en elle, comme le tambour de la guerre rythmait la montée et l’attaque de l’infanterie lors des campagnes napoléoniennes. Cette émotion submergea littéralement la cheffe. Elle ne voulait pas se séparer de ce dessin, dont la cruauté était inscrite sur sa beauté, mais en aucun cas, une femelle de si basse extraction n’avait le droit de revendiquer une présence entre les murs du temple. La cheffe s’imagina écorchée vivante avec une haine qui se nourrissait du mépris pour le commun de cette « chose » odorifère prétendant savoir tenir un fusain et tracer à la perfection les lignes qui créent de la splendeur. Elle eut la certitude d’appartenir à un clergé culturel ayant la grande responsabilité de maintenir la pureté de l’art, mais d’un côté, l’image entrevue était si belle qu’elle ne pouvait pas la laisser s’échapper. Elle expliqua que ce croquis n’avait aucune valeur artistique, qu’il pouvait être qualifié de médiocre et destiné à la poubelle. Affectueusement et péremptoirement, elle lui notifia qu’elle le ferait elle-même afin de se rendre utile et raccompagna la fille à la sortie. Le soir même, elle emporta chez elle la précieuse image et décida de n’en parler à personne.
À certain jour, lorsqu’elle était lassée des ébats cinématographiques, elle sortait le rouleau de son armoire secrète, le déroulait et l’admirait de longues minutes avant de le remettre délicatement à sa place. Elle ignorait ce qu’était devenue l’éboueuse et lorsqu’un camion poubelle passait à proximité, elle regardait l’arrière guettant la possible présence de cette fille menue, grassouillette et portant une longue natte. Elle ne la revit jamais sans pouvoir déterminer si elle était déçue ou rassurée par ce fait.
Géraldine, sonnée par la charge de la responsable du musée, ne recouvra ses esprits que longtemps plus tard dans la soirée. Elle était revenue à la maison, avait retardé sa douche, ouvert un paquet de chips périmé et regardé une émission de télé-achats. La femme du musée avait eu l’air si sûre d’elle, alors Géraldine admit sans résister que son travail était mauvais, qu’elle n’avait pas le niveau, qu’elle ne savait pas, qu’elle était prétentieuse et s’était inventé un scénario ridicule afin d’échapper au ramassage des ordures. Le sentiment de la honte dominait et embrouillait ses pensées, alors, sans pleurer, elle jeta les fusains.
Dans les jours qui suivirent, elle recommença à grossir et retourna à la messe.
Dans la maison en béton, en cette soirée se déroulant bien des années après, la cheffe de service des acquisitions se débattait avec une solitude maussade. Le Brandy et le film étaient presque finis quand une petite plume tomba du plafond et se nicha exactement à l’intérieur de sa minuscule fente intermammaire. La cheffe de service qui avait suivi avec amusement le vol de la plumette releva les yeux sur l’écran et s’aperçut de la présence d’une femme nue qui n’appartenait pas à la pellicule. Un être de chair s’interposait entre elle et une scène de copulation frénétique. La projection s’arrêta brusquement et la pièce s’embruma d’une étrange lumière rappelant l’atmosphère des temples où dansent les vestales. Étonnée, elle pensa à une délicieuse surprise offerte pas l’une ou l’autre de ses amantes excentriques et oubliées.
Ginette, la danseuse vroum-vroum commença sa prestation.
les chroniques
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… et alors ? cette prestation…. vite !