littérature

les derniers articles à ce jour

  • Monographie sur la place des samovars dans la peinture de Malévitch
    En 1964, René Gori a découvert dans la laiterie de la rue de Cigognes (Sigarenstraat) une reproduction du Samovar de Malevitch. L’œuvre trônait au-dessus de la caisse enregistreuse, glissée à côté du calendrier des pompiers d’Utrecht représentant le nouveau camion à échelle acheté en 1963.
  • Selfies
    L’auteur Danois a gagné le gros lot avec son Département V et ses quatre flics complètement dingues, encore que Carl Mork, le chef, apparaît presque normal. Il est entouré d’Assad, un mystérieux émigré, engagé comme concierge, qui se révèle un poulet surdoué, l’enquêtrice Rose pour qui la vie s’écrit en rouge et noir, à tel point qu’elle se fait à nouveau interner dans le présent thriller, et le dernier arrivé, Gordon, doué, mais sans doute un peu trop sentimental. Une équipe de choc, qui résout les affaires des autres départements, au grand dam de leurs supérieurs. 
  • 4. le bal des parfums
    La beauté de l’autre se comprend par le dépassement de ses propres préjugés. Édouard emprunte le chemin de ce qu’il considère être la géographie des laideurs en détaillant le visage de Gisèle.
  • Brunetti entre les lignes
    Pour les amateurs de polars, Brunetti fait partie de la famille. On le retrouve toujours avec plaisir sous la plume de Donna Leon, cette Américaine qui a vécu des décennies à Venise, après avoir enseigné en Iran et en Arabie Saoudite. Elle a finalement quitté la Sérénissime pour s’installer entre Zurich et les Grisons, avec un pied-à-terre dans sa ville d’adoption : comme la plupart des Vénitiens, Donna Leon ne supportait plus les envahissements de touristes jour après jour, 365 interminables journées par an. Mais elle continue d’inventer des crimes entre canaux et palazzos, pour que le Commissaire Guido Brunetti ne se retrouve pas au chômage. Elle explique d’ailleurs qu’elle est restée célibataire, vivant très bien avec son personnage !
  • 3. une flaque d’urine
    Édouard s’interroge en regardant la pauvre forme recroquevillée devant lui. « À partir de quelle variance peut-on considérer le comportement des humains comme étrange ? » Cette femelle qui ce matin ramassait les crottes dans sa cage, d’un geste, il pourrait lui briser le cou et en faire une chose molle avec laquelle il jouerait, puis se lasserait et abandonnerait sur le talus bordant le bassin. Personne ne lui reprocherait d’avoir défendu son territoire et la faute serait rejetée sur l’imprudente.